Au départ, elle était juste une bonne amie de Jiwon. Il n'aurait jamais pensé avoir à lui demander une chose pareille. Il ne voulait impliquer personne dans son mensonge, mais les demandes incessantes de ses parents pour voir l'heureuse élue ne lui laissèrent pas le choix. Il se tourna donc vers elle dans l'espoir qu'elle lui sauve la mise, contre toute attente, elle accepta. Depuis, elle prend son rôle très à cœur et se montre être la meilleure fausse fiancée qu'il aurait pu espérer avoir.

Une tension quasi-sexuelle s'était imposé entre eux, quelque chose qu'ils avaient tout deux remarqué. Un jour, ils ont décidé de tenter la chose pour ne plus avoir à y penser ensuite, ils s'étaient dits qu'ils ne recommenceraient pas. Finalement, il s'avère qu'il continue de se satisfaire mutuellement, mais il n'est pas rare que l'un se pointe chez l'autre dans le plus simple appareil.

Une personne que Jiwon aurait pris sous son aile. Avec elle, il a l'impression d'être de nouveau avec ses cadets. Cette envie qu'elle s'en sorte, de la voir faire des grandes choses. Il se sent responsable d'elle comme il se serait avec les membres de sa propre famille. Il ferait beaucoup de choses pour qu'ils vivent convenablement quitte à abandonner une petite partie de sa liberté.

Elle connais certains détails de la vie de Jiwon, elle sait où il vit, où il travaille, les endroits où il aime aller. Elle en profite pour se jouer de lui, elle joue la comédie. Parfois, elle le fait passer pour un pervers, une autre fois pour son frère. Elle fout le bordel dans la vie du garçon qui fait tout pour éviter les ennuis, allant même jusqu'à céder à ses caprices et autres lubies, du moment qu'elle ne le traîne pas dans quelque chose d'illégale. Il aimerait se débarrasser d'elle, mais elle parvient toujours à trouver une faille qui l'oblige à s'occuper d'elle.

 On ne sais pas si c'est juste sa tête qui ne lui reviens pas, ou s'il lui a vraiment faire quelque chose qui ne lui as pas plus. Mais une chose est sur Jiwon ne le supporte pas. Rien que de voir son visage, son sang bouillonne et lui donne presque des envies de meurtre. Si on lui donnait l’occasion, il aimerais lui racler le visage contre du crépis. Hélas, cette merveilleuse opportunité ne lui avait pas encore été offerte. En attendant, il va devoir contenir cette haine qu'il éprouve jusqu'à l'incartade.

Une idée, ou pas. On peut éventuellement parler de tout ça ensemble autour d'un café. N'hésitez pas à proposer quelque chose, même le plus fou, je suis ouvert !