« Indiana ? Une vraie pile électrique. Toujours à cent à l'heure, j'ai beaucoup de mal à la suivre.. Cela vient surtout de son travail. Vous voyez, elle adore son travail et est très consciencieuse. On peut voir à travers son job qu'elle est ouverte d'esprit, très attentive, à l'écoute. C'est une personne empathique, elle répond à ses courriers comme s'il s'agissait d'elle, elle marche souvent à l'intuition.

Mais je vous avoue que c'est une fille tout de même difficile à cerner. Personnellement, j'ai eu du mal avec elle au début. Ce côté froid et méfiant envers moi, pensant que j'étais là spécialement pour la draguer et lui mettre à l'envers, en a fait une personne très réservée, très secrète. Des fois, elle peut te renvoyer bouler si elle s'est levée du pied gauche. C'est une fille tatillon, voire même pète-sec et pessimiste. Cela a tendance à me gonfler, j'vous jure.

Cependant, quand on la connait, elle est toujours d'humeur joviale. Elle est toujours avec le sourire et me fait même parfois rire avec ses blagues à deux balles ou sa maladresse connue de tous. Enfin, c'est une femme très calme, très posée dans sa tête quand il faut être sérieux. Elle n'arrête pas de répéter qu'elle n'a besoin de personne en prétextant être autonome et débrouillarde. Mais au fond, elle n'est pas vraiment faite pour être seule.

Mais allez-y, allez vous faire votre propre avis ! Si elle m'entendait, elle dirait que je ne suis pas vraiment objectif.. »

Indiana ne fut pas mon premier prénom. Je suis née sous le prénom de Hoà. New York ne fut pas la ville où je suis née, mais Đà Lạt. Je fus abandonnée par ma mère quelques semaines après ma naissance, quant au père, personne ne sait absolument rien, même pas ma mère biologique. Voilà tout ce que je sais au sujet de ma « vie » vietnamienne. Je fus adoptée à seulement quelques mois par une famille américaine : les Davis. Adorable famille. Depuis le temps qu'ils souhaitaient avoir un enfant... Ils n'ont jamais réussi. Madame Davis fut détectée stérile après une analyse et c'est ainsi que j'ai débarqué sur le sol américain.

Les Davis m'ont donné le prénom de Indiana, un renouveau, une nouvelle vie s'offrait à moi. Madame Davis était assistante sociale, tandis que le père Davis travaillait à Wall Street. Il faut dire que ma nouvelle vie n'était pas désagréable. J'étais bichonnée comme pas permis, ayant été tant attendues par ces nouveaux parents que l'on m'offrait. Puis un événement arriva.

Fini Indiana, l'unique fille Davis. En arrivait une seconde. Mauvais pronostic, mauvais résultats d'analyse.. Madame Davis n'était pas du tout stérile. Sinon il n'y aurait pas eu la petite brune juste après ma venue. Etonnés et heureux comme jamais, étaient les deux parents. Deux filles alors qu'ils ne pensaient en avoir qu'une. Et les années ont passé. Entre disputes, rires, chamailleries, complicité... Nous avons vécu ensemble, tous les quatre. Dady, Mummy, Hope et moi. J'avouerai tout de même que cela m'a posé quelques soucis. Une sorte de jalousie permanente, lorsque j'étais jeune. Hope, elle, c'était l'enfant qu'ils avaient tellement attendu, leur « vrai » enfant. Tandis que je n'étais qu'une enfant adoptée, n'étant pas le fruit de leur amour.

Durant mes quinze premières années, nous avons beaucoup voyagé. Le travail de Dady le permettait, il gérait bien dans la bourse. Moi je n'y comprenais absolument rien... Vienne, Paris, Rome, Athènes, Montréal, Lima, Bangkok, Moscou, Séoul... Ah, Séoul... Mes parents avaient craqué, ils sont tombés fous amoureux de la Corée du Sud. Tellement amoureux qu'ils ont décidés de carrément déménager là-bas quelques années après. Alors s'en suivait mutation ou recherche de nouveaux jobs là-bas, mais également préparation intense avec cours de coréen à la maison. Et je n'ai pas honte de dire que j'ai bien galéré à apprendre cette fichue langue.

A 17 ans, je m'envolais pour la Corée du Sud. J'avais déjà trouvé mon école en arrivant. Mais je ne m'étais pas doutée que l'intégration serait aussi difficile. Barrière de la langue parce que je cherchais tout le temps mes mots, changement brutal de ville, obligée de prendre de nouvelles habitudes... Je me suis finalement dirigée vers des études de journalisme. Un métier passionnant, un secteur avec rebondissements constants. Quelque chose qui bouge. C'est ça qui me plaisait. C'est à la fin d'un stage dans un magasine coréen que je me suis vue proposée un travail dans celui-ci, à la suite d'un départ d'une employée.

J'ai désormais atteint mon but : avoir un travail, un appartement et un chien. Un homme ? Pas besoin pour le moment. Mon métier fait que ma confiance en les hommes est très (énormément) réduite (voire casi-inexistante). Ma sœur ? Je me la coltine encore tous les jours. Nous partageons notre appartement, à cause de nos revenus trop pauvres pour s'en prendre un chacune. Mais nous souhaitions tout de même quitter la maison familiale après tant d'années de cohabitation, il était temps que l'on prenne notre envol.

Bienvenue officiellement à Séoul mon petit calamar ! L'aventure peut enfin commencer et voici tes premières missions ♥ :

Maintenant que tu es accepté(e), n'oublie pas d'aller te créer une fiche de lien pour pouvoir te mêler à la population. Pense aussi à faire une demande d'emploi, de lieu (s'il manque quoi que ce soit) et de logement parce que ce sont des choses nécessaires pour ton personnage. N'hésite pas à aller vers les autres pour rp, ou avoir des liens.


Amuse toi bien avec nous. ♥